Pays, mouvements et sons dans la vallée de Grande-Rivière : pour une approche phénoménologique des paysages de Guadeloupe

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1 octobre 2012

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Catherine Benoît, « Pays, mouvements et sons dans la vallée de Grande-Rivière : pour une approche phénoménologique des paysages de Guadeloupe », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.12381


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Si la perception de la nature antillaise comme faisant paysage ne fait pas l'ombre d'un doute aujourd'hui pour un Européen, en est-il de même pour la population guadeloupéenne? Si l'on définit le paysage comme l’expression culturelle motivée par la vue de la relation qu’un individu ou un groupe social entretient avec le milieu qui l’environne, alors cette notion ne rend pas compte des relations premières que les Guadeloupéens ont avec leur environnement. L’analyse de la perception et du vécu que la population de la vallée de Grande-Rivière a de son environnement montre en fait l’existence d’une esthétique polysensorielle de l’environnement qui privilégie d'abord l'ouïe, le sens du mouvement et le bien-être dans l'appréciation des lieux. Cet article propose une phénoménologie des paysages dans les années mille neuf cent quatre-vingt-dix avant le développement des politiques publiques d’aménagement du territoire et de gestion du paysage qui ont peut-être modifié ce vécu de l’environnement.

There is no doubt for an European gaze that Caribbean nature can be perceived as made of andscapes, but is it the same for the people of Guadeloupe? If we define landscape as the cultural expression, driven by the sight, of the relationship that an individual or social group has with its own environment, then this concept does not reflect the primary relationship that Guadeloupeans have of their environment. The analysis of the perception and the experience that the people of the Grande-Rivière valley has of its environment actually shows the existence of a multisensory aesthetic that favors hearing, the sense of movement and well-being in assessing a place. This article proposes a phenomenology of landscape in the 1990s’ before the development of landscape public policy planning that may have changed the experience of the environment.

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