Le paysage façonné par le droit, entre la rationalité du droit positif et l’empirisme culturel juridique

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12 octobre 2012

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Olivier Barrière, « Le paysage façonné par le droit, entre la rationalité du droit positif et l’empirisme culturel juridique », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.12482


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Le paysage en tant que produit d’une représentation sociale est le résultat d’actions naturelles et humaines, une sorte d’alchimie socio-physico-biologique dans laquelle la régulation juridique intervient fortement. Ainsi peut-on voir le paysage formé par le droit, particulièrement celui, transversal, de l’environnement, avec celui de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme. Le droit positif français façonne le paysage dans un contexte d’appropriation, d’actions publiques d’aménagement et de projets collectifs, favorisant le passage d’un droit du paysage à un droit au paysage par le biais de l’intérêt paysager. Cependant, les normes codifiées et les instruments juridiques issus de politiques publiques sont adoptés et pris au sein d’un contexte paradigmatique suffisamment évolutif pour atteindre une patrimonialisation du paysage, quoiqu’imparfaite. En intégrant dans l’analyse en guise d’illustration l’exemple des Amérindiens Wayana, situés dans le contexte du département d’outre-mer de la Guyane, une autre dimension s’ouvre et des interrogations se posent. La cartographie participative de la territorialisation réalisée auprès des acteurs locaux sur support de photographies satellitaires permet une mise en parallèle de l’endogène au national. On touche là au point sensible de l’apposition de paradigmes juridiques différents, d’un côté celui du droit commun (positif), de l’autre celui d’un droit plus endogène, issu de spécificités sociaux culturelles et éco-géographiques.

The landscape as a product of a social representation is the result of natural and human actions, a kind of alchemy socio-bio-physical in which the legal regulation intervenes heavily. Thus we can see the landscape formed by the right, especially the environmental law, the Planning right and Urbanistic law. French positive law shapes the landscape in the context of ownership, public action planning and community projects, promoting the passage of a landscape right to a right to the landscape through the principle of landscape interest. However, the codified norms and legal instruments coming from public policies are adopted and taken within a paradigm context which try to reach a heritage value of the landscape, though imperfect. By integrating into the analysis as an illustration the example of the Indians Wayana located in the context of the overseas department of French Guiana, another dimension opens up and questions arise. Participatory mapping of territorialisation conducted among satellite photographs allows a paralleling of endogenous and national regulation. This touches the sensitive point of the display of different legal paradigms, one side of the positive law, the other of a more endogenous right, resulting from specific social-cultural and economic geography.

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