Pollution atmosphérique en milieu urbain : de sa régulation à sa surveillance

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7 décembre 2014

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Laurence Lestel, « Pollution atmosphérique en milieu urbain : de sa régulation à sa surveillance », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.12826


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Au début du XIXe siècle, les pollutions sont visibles et industrielles. Malgré l’effort de mesures de la qualité de l’air intérieur, il n’y a eu alors ni mesure ni même définition de grilles de qualité pour l’air extérieur. Les réponses sont techniques (essai de diminution de l’émission de fumées) et réglementaires. Elles ne prennent pas en compte les pollutions d’autres secteurs d’activités (usages urbains, transports) dues à l’accroissement de l’usage du charbon. En France, les premières analyses systématiques de l’air atmosphérique sont celles de l’Observatoire de Montsouris à partir de 1876. Petit à petit, la réglementation incorpore des limites de rejets, d’abord pour les fumées noires industrielles (1934 dans le département de la Seine) puis pour les rejets des véhicules automobiles (décrets nationaux de 1969). Les épisodes de hausse de mortalité résultant de la combinaison d’événements météorologiques particuliers et d’émissions de gaz conduisent à la mise en place de réseaux de surveillance, en 1954 à Paris grâce aux efforts du Laboratoire d’hygiène de la ville de Paris, et du Laboratoire central de la Préfecture de Police, puis dans l’ensemble des grandes villes et zones industrielles de France à partir de 1973. L’organisation de ces réseaux de surveillance a été renforcée par la loi sur l’air de 1996.

In the early nineteenth century, denounced pollution is visible and from industrial origin. Despite the effort to measure the quality of indoor air, there was neither measurement nor a definition of air quality for outdoor air. The given answers were technical (decrease of smoke emission) and regulations. Pollution from other sectors (urban uses, transport) due to the increased use of coal was not taken into account. In France, the first systematic analyses of atmospheric air are those of the Montsouris Observatory since 1876. Gradually, the regulation incorporates discharge limits, primarily for industrial black smoke (1934 in the department of the Seine) and for discharges of motor vehicles (Decrees of 1969). Episodes of increased mortality resulting from the combination of weather events and gas emissions lead to the establishment of monitoring networks in 1954 in Paris through the efforts of the Laboratory of Hygiene of the city of Paris, and the central Laboratory of the Préfecture de Police, and in all major cities and industrial areas of France since 1973. The organization of these monitoring networks was strengthened by the Air Act of 1996.

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