Patrimonialisation de la nature et dynamiques touristiques : spécificités et singularités d’un « modèle » chinois contemporain

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7 décembre 2014

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Des analyses conduites depuis plusieurs années sur les relations existantes entre la patrimonialisation de la nature et l’essor du tourisme en Occident nous ont menés à constater une co-constitution, comparable à ce qui fut observé dans le cadre de la mise en patrimoine des objets culturels. Ce phénomène s’explique par l’apport du regard extérieur, non utilitaire, de spectateur qui émerge avec la naissance d’un nouveau type de déplacement : le voyage d’agrément. Afin de savoir si ce lien fondamental qui a contribué à définir le patrimoine naturel en Occident et plus particulièrement en France émane d’un processus universel favorisé par la mondialisation en cours, il convient de le comparer à ce qui se produit dans des pays accédant nouvellement au tourisme. La Chine, qui nourrit une relation particulière à la nature pour être la plus ancienne civilisation paysagère du monde et qui développe aujourd’hui massivement des pratiques touristiques domestiques, ouvre le champ de cette investigation. Cette analyse comparative nous permettra d’observer que la corrélation entre tourisme et patrimonialisation de la nature est bien présente en Chine, comme elle l’est en France, mais elle n’en efface pas les spécificités locales. Elle relève d’un phénomène de co-constitution qui se profile entre universalisme et singularités culturelles, économiques et sociales.

Several years of studying the relationships between heritage of nature and tourism in Western civilisation had bring us to the observation of a phenomenon of co-constitution, similar to the one noticed with the heritage of culture. The reason is the importance of the external non-utilitarian gaze of the spectator, which is contemporary of the birth of a new way of travelling: the pleasure trip. In order to know if the essential link that had participated to define the heritage of nature in Western civilisation and more especially in France, is part of a universal process favoured by the actual moment of the globalization, we had to compare it to the situation in other countries, developing recently tourism. China, that has a specific relation to nature for being the oldest landscape civilisation of the world and that is increasing massively its domestic tourism, opens this investigation. This comparative analysis will give us the opportunity to observe that the correlation between tourism and heritage of nature exists indeed in China, like in France, but doesn’t erase the local specificities. It recovers from a phenomenon of co-constitution defined between universalism and cultural, economic and social singularities.

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