Nature et culture dans la liste du patrimoine mondial : l’expérience de Rio de Janeiro

Fiche du document

Date

6 juin 2013

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1492-8442

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Rafael Winter Ribeiro, « Nature et culture dans la liste du patrimoine mondial : l’expérience de Rio de Janeiro », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.13719


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

L’objectif de ce travail est d’analyser la relation entre les critères naturels et culturels dans la justification de la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco en partant de la candidature de la ville de Rio de Janeiro, inscrite sur la Liste au 1er juillet 2012 comme « paysage culturel ». Le processus de candidature de la ville devient ainsi un excellent laboratoire de réflexions sur la relation entre nature, culture et patrimoine et les images produites. Il nous permet également de réfléchir sur la façon dont l’Unesco s’approprie la catégorie « paysage culturel » identifiée comme étant associée à une forte présence d’éléments dits naturels, même s’ils sont travaillés par l’homme. Il existe donc une importante difficulté pour inclure des paysages urbains dans cette catégorie. Pourtant, pour une série de courants géographiques, ils seraient une des meilleures définitions possible de paysage culturel, compris comme un paysage modifié par l’homme. Deux courants principaux peuvent être identifiés dans les formes que prend la catégorie « paysage culturel » : un fortement associé au paysagisme et à l’aménagement paysager et un autre qui renvoie à une conception très proche de celle de Vidal de la Blache : le paysage mettrait en valeur la relation entre l’homme et son milieu. Rio de Janeiro tente d’adapter son image à ce modèle d’une ville associée au mouvement moderne dans laquelle les grandes œuvres paysagises de sa côte et le processus de reboisement des montagnes auraient un poids fondamental.

The objective of this study is to analyze the relationship between nature and culture in the Unesco World Heritage List based on the Rio de Janeiro application to the cultural landscape category. The city application had become an excellent laboratory for many reflections on the relationships between nature, culture, heritage and the images produced in this process. Rio’s bid also allows thinking over how appropriate is the Unesco Cultural Landscape category, identified as being associated with a strong presence of so-called natural elements, even if they had been worked by man. We observe the inclusion of urban landscapes in this category as a great embarrassment, since they are, according most branches of geography, the best definitions of cultural landscape, which is understood as the landscape changed by men. Two main traditions can be labeled in accordance with how the category of Cultural Landscape is used in the designated sites : one is strongly associated with landscape design, and another is similar to the Vidal de la Blache’s concept, in which the relationship between man and his environment is emphasized, and runs especially by facilitating the registration of sites associated to traditional lifestyles. The image of Rio de Janeiro that emerges from the application to adapt to this model is that of a city linked to the modern movement, in which the great works on coastal landscapes and the mountains reforestation had a fundamental importance.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en