Les notions d’aléa et de risque vues du Haut Atlas : pratiques, savoirs et savoir-faire

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11 octobre 2013

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Jean-Paul Cheylan et al., « Les notions d’aléa et de risque vues du Haut Atlas : pratiques, savoirs et savoir-faire », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.14137


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Résumé Fr En

Cet article compare deux manières d’envisager l’aléa hydroclimatique à travers un cadre d’analyse distinguant un point de vue étique (celui du chercheur au prisme de sa propre culture) et un point de vue émique (celui des acteurs sociaux étudiés). C’est à travers des recherches menées dans le Haut Atlas Central, dans la vallée des Aït Bou Guemez, que nous aborderons un point de vue autre sur l’aléa et les pratiques qui en prémunissent au moins partiellement. Nous décrivons la manière dont les Aït Bou Guemez envisagent le caractère aléatoire des eaux à travers leurs mythes et leurs pratiques rituelles. Ensuite nous confrontons leur apparente absence de gestion du risque à celle proposée par la science et l’ingénierie contemporaine du risque à travers un exemple dans le sud de la France. La mise en regard de ces deux points de vue aboutit à reconsidérer le rapport que les sociétés entretiennent avec l’eau et à valoriser une culture de l’eau et de l’aléa qui ne passe pas forcément par une culture du risque et qui prends plus en compte l’approche des savoir-faire.

This article compares two ways of viewing the hydro-climatic hazards. We used a conceptual tool based on the distinction between an etic point of view (that of the researcher in the prism of its own culture) and an emic point of view (point of view of the studied society). The emic point of view on the hazard is analysed, a case study is described in the High Atlas from Morocco : The valley of the Aït Bou Guemez. We describe the way the people of the Aït Bou Guemez consider the uncertainty and the unpredictability concerning the water by their myths, their ritual practices and the practical activity giving a partial protection. Then we confront their apparent lack of risk management to the risk approach proposed by the modern sciences and the contemporary risk engineering, implemented for example, in the South of France. The confrontation of these two viewpoints allows us to reconsider the relationship existing between water and the societies. This reexamined relation lead us to give more importance to a water culture which does not pass necessarily by a risk culture and give more consideration to the know-how approach.

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