Utilisation des ressources en eaux, assainissement et risques sanitaires dans les quartiers précaires de la commune de Port-Bouët (Abidjan; Côte d’Ivoire)

Fiche du document

Date

1 décembre 2004

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1492-8442

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Coulibaly Lacina et al., « Utilisation des ressources en eaux, assainissement et risques sanitaires dans les quartiers précaires de la commune de Port-Bouët (Abidjan; Côte d’Ivoire) », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.3299


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

L’assainissement, les sources et usages des eaux, de même que la santé des populations par rapport aux syndromes pseudo palustres (SPP) et diarrhéiques (SD) ont été étudiés dans six quartiers précaires (Abattoir, Adjouffou, Derrière wharf, Tofiato, Vridi canal et Zimbabwe) de la commune de Port-Bouët en Côte d’Ivoire. Cinq cent soixante sept (567) concessions ont été échantillonnées pour une population de neuf mille sept cent quarante et une (9 741) personnes. La gestion des excréments humains dans ces quartiers est essentiellement de type autonome (WC avec fosse septique, WC communautaire et latrines) (8-69 %) avec des défécations dans la nature relativement importantes (3 à 42 %). Le regroupement des quartiers en fonction de leur assainissement (gestion des excréments, des eaux usées et pluviales) a donné deux groupes distincts qui se composent pour le premier de Derrière wharf, Adjouffou, Zimbabwe, Tofiato et Vridi canal, et pour le second d’Abattoir. La distinction du quartier Abattoir est due au fait qu’il est le plus assaini du point de vue de la gestion des excréments humains et de l’évacuation des eaux pluviales. En effet, c’est à Abattoir seul qu’il existe un égout destiné à l’évacuation des eaux pluviales. Quant aux eaux usées domestiques, elles sont essentiellement déversées sur le sol (73-100%) dans tous les quartiers, avec une petite proportion de rejet dans des fosses (1-22%). Les populations des quartiers ont toutes (99%) accès à l’eau potable, qui est utilisée préférentiellement pour la boisson. L’eau de puits est beaucoup utilisée pour les bains, les lessives et les vaisselles. Le regroupement des quartiers en fonction des sources d’approvisionnement en eau donne deux groupes distincts qui se composent pour le premier de Derrière wharf, Tofiato, Adjouffou et Vridi canal, et pour le second d’Abattoir et Zimbabwe. Le premier groupe a une alimentation de fortune en eau potable, mais utilise surtout l’eau des puits traditionnels. Quant au second groupe, il  utilise essentiellement l’eau potable pour ses besoins domestiques. La santé de la population semble précaire avec 64% de malades recensés lors de l’étude qui se composent de 45% de cas de SPP et de 19% de SD. La population infanto-juvénille ([0-8 ans]) est la plus touchée avec 70 % de malades dont 32% de cas des SPP et 48% pour les SD.

The sanitation, water sources and utilizations, and the health status of the population about malaria (SPP) and diarrhea (SD) have been evaluated in 6 precarious area (Abattoir, Adjouffou, Derrière wharf, Tofiato, Vridi canal et Zimbabwe) at Port-Bouet in Côte d’Ivoire. An overall of 567 concessions were checked and the population were about 9 741. Human excreta in these areas are dumped in self-sanitation systems (septic tank, unsewered public toilets and family latrines) (8-69%), but 3 to 42% of the inhabitant dumped their excreta in the nature. The clustering of these precarious areas upon sanitation gave 2 groups: Derrière wharf, Adjouffou, Zimbabwe, Tofiato and Vridi canal composed the first group and Abattoir the second one. The discrimination of Abattoir from the others precarious area could be explained by the best sanitation of excreta and rainwater. But, domestic water is dumped on the soil surface (73-100%) in all of the precarious area. Only a few portion of the wastewater is dumped in a septic tank (1-22%). The inhabitants have both access to the potable water distributed by SODECI (99%). This water is essentially used for drinking. The second source of water (well water) in the precarious areas is used as supplement for washing, bathing and as dishwater. The clustering of the precarious area upon water utilization gave 2 groups: Derrière wharf, Tofiato, Adjouffou and Vridi canal composed the first group, and the second one is composed by Abattoir and Zimbabwe. The first group uses more well water than the potable one of SODECI, although in the second group, the potable water is essentially used for all of the duties. The health statues of the inhabitants is worrying, as about 64% are ill, with 45% of SPP and 19% of SD. Children ([0-8 age]) are the most concerned, with 70% of illness, composed of 32% of SPP and of 48% SD.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en