Considérer les stress urbains comme potentielles sources de désastres et de catastrophes : cas de l’habitat lacustre de Ganvié au Bénin

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30 juin 2023

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Fèmy A. D. D. Fagla et al., « Considérer les stress urbains comme potentielles sources de désastres et de catastrophes : cas de l’habitat lacustre de Ganvié au Bénin », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.40001


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En situant l'urbain comme une invention humaine qui s’adapte dans le temps, notre article aborde la perception du désastre urbain résultant non pas de chocs, mais plutôt de stress. Notre cadre conceptuel démontre qu’au-delà de l’échelle psychosociale, il existe des stress qui naissent des interactions existantes entre les institutions sociales organisationnelles, les formes d'aménagement conçues et les différentes urbanités vécues. Nous nommerons ce type de stress « les stress liés aux systèmes urbains » ou « stress urbains ». Précisons ici que le mot « urbain » employé pour pondérer ces stress nous vient des travaux de Louis Wirth (1938) sur le phénomène urbain. Notre développement partira du bilan analytique de la cité lacustre de Ganvié, située dans le sud du Bénin, et qui était inscrite sur la liste indicative du patrimoine mondial de l’Unesco. Sa particularité est d’être un habitat vernaculaire né d’un processus de résilience ethnoculturel. Avec une très forte croissance démographique, elle connaît des enjeux de transformation abrupte qui entrainent une baisse qualitative systématique du niveau de vie de sa population. En la prenant comme cas d’étude, l’objectif est de partager les valeurs empiriques sur une échelle de temps comprise entre 2000 et 2016. Ces expériences acquises servent à comprendre pourquoi les stress urbains peuvent être considérés comme des sources de désastres et de catastrophes au même titre que les chocs.

By situating the urban as a human invention that adapts over time, our article addresses the perception of urban disaster resulting not from shocks, but rather from stress. Our conceptual framework demonstrates that beyond the psychosocial scale, there are stresses that arise from existing interactions between organizational social institutions, the forms of development designed and the different urbanities experienced. We will call this type of stress “stress related to urban systems” or “urban stress”. It should be noted here that the word “urban” used to weight these stresses comes from the work of Louis Wirth (1938) on the urban phenomenon. Our development will start from the analytical assessment of the lake city of Ganvié located in the south of Benin and which is inscribed on the tentative list of world heritage. Its particularity is to be a vernacular habitat born from a process of ethnocultural resilience. With very strong demographic growth, it is experiencing issues of abrupt transformation that lead to a systematic qualitative decline in the standard of living of its population. Taking it as a case study, the objective is to share empirical values ​​on a time scale between 2000 and 2016. These acquired experiences serve to understand why urban stresses can be considered as sources of disasters or catastrophes, as do shocks. Similarly, they demonstrate how urban stresses would be a beneficial asset for the persistence of a built environment.

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