1 septembre 2005
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1492-8442
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Jean Ferron et al., « L’importance de la forêt résiduelle pour conserver les communautés fauniques dans des paysages boréaux perturbés par la coupe forestière. », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.4227
L’analyse des effets à court terme de la coupe à blanc sur la faune en forêt boréale a démontré que mis à part les petits rongeurs, la plupart des espèces fauniques forestières étudiées désertent les parterres de coupe. Compte tenu de l’importance de la forêt résiduelle pour la faune, le potentiel faunique de celle-ci a été évalué en utilisant différents patrons de dispersion et de taille de structures forestières résiduelles (SFR). Les séparateurs de 60 à 100 m de largeur se sont avérés peu adéquats pour certaines espèces, tandis que des blocs de 18 à 50 ha étaient plus appropriés. Les blocs résiduels issus de la coupe en mosaïque (85-100 ha) et de l’approche en méga-blocs (250-300 ha) se sont toutefois avérés encore mieux adaptés au maintien des communautés fauniques de mammifères et d’oiseaux forestiers, soutenant des densités équivalentes à la forêt mature non perturbée. En utilisant de telles superficies de forêt résiduelle (85-300 ha), nos résultats ont démontré que la composition et la structure du peuplement, de même que la configuration du paysage, priment sur la superficie même des SFR.