La participation environnementale à la française : le citoyen, l’État… et le sociologue

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15 décembre 2006

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Cécilia Claeys-Mekdade, « La participation environnementale à la française : le citoyen, l’État… et le sociologue », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.8446


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A partir de l’expérience française, cet article propose une analyse sociologique de l’évolution des modes de participation (éco)citoyens. L’originalité de la démarche repose sur une confrontation réflexive entre les « faits » empiriques et les postures théoriques de la sociologie française. Trois périodes sont identifiées par l’auteur et mises en regard avec les trois grandes postures théoriques traversant le champ sociologique contemporain : (1) l’acceptation/imposition moderniste (1950/1970), (2) l’opposition environnementale (1970-1990) et (3) la participation écocitoyenne (depuis 1990) sont successivement passées aux cribles d’une sociologie critique d’influence marxiste, d’une sociologie tourainienne, puis d’une sociologie pragmatique. Il s’agit de mettre en lumière l’influence du contexte socio-historique sur les théories sociologiques, et réciproquement. En d’autres termes, cet article analyse comment fonctionne le principe de réflexivité au sein de la sociologie française de l’environnement, concernant plus particulièrement la mise en œuvre de la démocratie participative. Pour conclure, l’expérience française est confrontée à d’autres traditions européennes.   

In this article the French experience regarding participative democracy in the environmental field is analysed. A reflexive approach confronts the sociological theories to the socio-historical “facts”. That is to say, the influence of the socio-historical context on the development of sociological theories, and reciprocally, is studied. Three historical periods are reviewed: (1) the modernistic consent/imposition (1950-1970), (2) the environmental opposition (1970-1990) and (3) the eco-citizen participation (since the 1990’s). These three periods are analysed, each in its turn, through the theoretical prism of (1) Bourdieu’s theories, (2) Touraine’s perspective and (3) Latour/Callon ‘s approach. The way these theories are influenced by the socio-historical context and influence it in return is emphasized. In other words, we analyse how reflexivity works in the field of the French sociology of the environment, regarding more precisely the participative issue. To conclude, the French case is confronted to other theoretical traditions from different European countries (mainly the U.K. and Germany).

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