29 septembre 2009
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Louafi Bouzouina et al., « Harmoniser politiques sociale et environnementale : évaluation de l’impact d’une réhabilitation de quartiers défavorisés sur les émissions de CO2 liées aux déplacements », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.8771
Cet article s’intéresse à l’impact environnemental, mesuré en termes d’émissions de CO2 d’un projet de réaménagement des quartiers du Mas du Taureau et du Pré de l’Herpe dans la banlieue nord de Lyon (Vaulx-en-Velin). Son objectif est de tester l’impact des relocalisations résidentielles liées à une politique de mixité sociale sur les émissions de CO2 liées à la mobilité quotidienne des habitants à différentes échelles. A l’échelle de l’agglomération, les émissions associées à la mobilité locale augmentent avec le revenu du ménage et l’éloignement du centre (en lien avec la croissance du taux de motorisation et des distances parcourues quotidiennement). A l’échelle du quartier, la recherche d’une meilleure mixité sociale conduit à une augmentation de l’émission mobilité locale: elle passerait de 0,515 tonnes à 0,74 tonnes par an et par personne. Enfin, suivant l’orientation des migrations résidentielles, l’émission mobilité des populations concernées peut baisser (cas d’une reconcentration des populations, avec un passage de 0,81 à 0,648 tonnes/pers/an.), comme elle peut augmenter (cas d’une migration tournée vers l’étalement urbain avec une augmentation de 0,515 à 0,822 tonnes).