« L’eau qui atteint la mer est une eau perdue » : anthropocentrisme et dégradation des écosystèmes aquatiques

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28 avril 2010

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Frédéric Julien, « « L’eau qui atteint la mer est une eau perdue » : anthropocentrisme et dégradation des écosystèmes aquatiques », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.9449


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Une des principales dimensions de la « crise mondiale de l’eau » concerne la dégradation des écosystèmes aquatiques de la planète. Résultant de l’activité humaine, cette dégradation est ultimement autorisée par une éthique qui, ne prenant en compte que les personnes, réduit le statut de l’eau et des écosystèmes aquatiques à celui de ressources à exploiter. De cette importance du rapport de l’Homme à la nature pour la gouvernance de l’eau s’ensuit le besoin de penser ce rapport au-delà de l’anthropocentrisme actuel. Un tel dépassement éthique signifierait pour Homo sapiens l’autolimitation de sa liberté d’action dans la lutte pour l’existence, qu’il est suggéré de fonder sur une révérence pour l’eau en tant que système de support à la vie.

The degradation of the planet’s freshwater ecosystems constitutes one of the main dimensions of the “global water crisis”. As a result of human activity, this degradation is ultimately allowed to occur by an ethic that only takes people into account and therefore reduces water and freshwater ecosystems to the status of resources to be exploited. Given the impact of humanity’s relationship with nature on water governance, there is a need to rethink the current anthropocentric ethic and to move beyond it. Such an ethical accomplishment would require that Homo sapiens accept limits to their freedom of action in the struggle for existence. These limits, it is suggested, could be based on a reverence for water as a life support system.

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