21 mars 2016
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Ian Inglis et al., « L’histoire, l’endroit et le moment : le déclenchement de la British Invasion », Volume !, ID : 10.4000/volume.4842
Après une année ponctuée de succès retentissants au Royaume-Uni, les Beatles connurent, en 1964, un succès encore plus considérable aux États-Unis. Non seulement les ventes de leurs disques et leur popularité atteignirent des niveaux sans précédent, mais encore, l’acceptation du groupe par le public américain marqua le début de ce que l’on appelle aujourd’hui la British Invasion, des vagues d’artistes britanniques leur emboîtant le pas pour se lancer à la conquête du marché américain. Si l’accès des Beatles à une renommée internationale a été largement documenté, peu d’auteurs se sont intéressés aux circonstances de l’engagement de trois semaines qu’ils ont honoré en France en janvier 1964. En effet, quand les Beatles arrivèrent à Paris pour se produire à l’Olympia, ils n’étaient guère connus en dehors du Royaume-Uni. Quand ils quittèrent la ville, trois semaines plus tard, ils avaient amorcé la conquête de l’Amérique (et du reste du monde) qui allait bouleverser le cours des musiques populaires pour les décennies à venir. Dans cet article, nous cherchons à comprendre en quoi cet épisode parisien peut être considéré comme une étape essentielle dans l’évolution des Beatles, mais aussi dans le basculement qui allait s’ensuivre en termes du jeu imprévu des influences musicales entre les États-Unis et le Royaume-Uni.