22 novembre 2016
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Simon Le Roulley, « Le cadavre est-il encore chaud ? », Volume !, ID : 10.4000/volume.4998
Cette contribution interroge le punk non comme registre musical mais comme pratique de résistance à l’industrie culturelle. En effet le punk Do It Yourself porte dès le départ un ensemble de valeurs morales et de pratiques de l’autonomie qui révèlent une conflictualité politique dont la musique serait le média. Néanmoins, en France, on a pu au cours de l’histoire observer que le discours politique s’est émietté. Cette enquête empirique basée sur des entretiens auprès d’acteurs et actrices passés et actuels revient sur les évolutions de la scène punk DIY française afin de voir comment le politique travaille et est travaillé par les acteurs. Punk is dead ou Punk is not dead ? Nous verrons que si le versant « rupturiste » du DIY a perdu en vivacité par la marchandisation, la standardisation et la diffusion facilité de la musique punk, mais aussi par l’aspect « puriste » de la scène à la fin des années 1990, son cadavre est encore bien chaud et que des acteurs semblent décidés à réveiller les morts.