De Trust à Gojira, une brève histoire du metal français au prisme des langues hurlées

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1 janvier 2022

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Michaël Spanu, « De Trust à Gojira, une brève histoire du metal français au prisme des langues hurlées », Volume !, ID : 10.4000/volume.6419


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Le metal français a connu de nombreuses évolutions. Celles-ci sont autant esthétiques, idéologiques, économiques, que linguistiques. Si les premiers groupes de hard rock utilisaient plutôt le français, il semble qu’aujourd’hui l’anglais se soit imposé comme « langue du metal ». S’agit-il d’un simple effet de mimétisme vis-à-vis des courants internationaux, voire d’une volonté de s’exporter ? Nous verrons dans cet article que la pratique d’une langue dans le metal dépend, en fait, autant de spécificités esthétiques et culturelles propres à ce dernier, que de contraintes professionnelles et économiques. Nous proposons ainsi de retracer les différentes tendances du metal français au prisme des langues hurlées et des multiples valeurs qu’elles véhiculent, du hard rock des années 1970 au néo-metal des années 1990-2000, en passant par le thrash/death et le black metal des années 1980-1990.

French metal has experienced numerous aesthetic, ideological, economic and linguistic evolutions. Despite the fact that French was used in early French heavy metal and in the ephemeral wave of nu metal, English appears to have become the most common language for metal singers. How can we explain this phenomenon? Does it represent an imitation of international trends and/or just a strategy to reach an international market? In this article, we respond to these questions by addressing the specificities of metal as a cultural and aesthetic practice, but also as a music industry determined by economic and professional constraints. We therefore identify four trends in the history of French metal: hard rock and heavy metal in the 1970s-1980s, thrash and death metal in the 1980s-1990s, black metal and nu metal in the 1990s-2000s.

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