30 juin 2020
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Benoît Navarret et al., « La Voix dénaturée : l’artifice comme moteur de la création », Volume !, ID : 10.4000/volume.7981
L’étude de « Whole Lotta Love » et « Hats Off To (Roy) Harper » de Led Zeppelin rend compte d’identités sonores de la voix étendues par l’intégration de divers outils techniques et technologiques dans un processus de création rock de la fin des années 1960. Ces titres illustrent comment artistes, ingénieurs du son et producteurs se sont appropriés ces outils, aussi bien à l’enregistrement qu’en post-production. Réciproquement, ils montrent comment ces outils ont induit de nouvelles interactions dans le processus de création. Se pose alors la question de l’analyse de ces procédés en musicologie, dès lors que de nouveaux paradigmes sonores sont introduits et touchent à l’identité même de sources comme la voix transformée, dénaturée, tout en préservant une force expressive et émotionnelle qui fait partie intégrante de l’œuvre.