Étudier et enseigner les musiques actuelles : les frontières floues d’une expertise en devenir

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30 novembre 2021

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Danick Trottier, « Étudier et enseigner les musiques actuelles : les frontières floues d’une expertise en devenir », Volume !, ID : 10.4000/volume.9444


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Résumé Fr En

Suite à un rappel de l’expérience que j’ai acquise à titre de musicologue dans les médias écrits et à la radio, l’article questionne la façon dont l’expertise musicale est perçue puis partagée, autant dans les disciplines ayant pour principal sujet la musique que les disciplines s’y intéressant comme la sociologie et les communications. Le cas des musiques actuelles est au cœur de la réflexion dans la mesure où l’actualité musicale est éloignée de la quête scientifique du musicologue. En outre, le passé musical retient davantage son attention, ce qui s’explique par sa formation universitaire et son travail scientifique. Ce faisant, je rappelle les défis que j’ai dû surmonter lors de la mise sur pied en 2018 d’un cours intitulé Musiques actuelles et scènes pop au Département de musique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). À la lumière de cette expérience et celle acquise dans les médias, il appert que l’expertise en matière de musiques actuelles est davantage le fruit d’une construction et d’un partage au présent entre différentes disciplines et différents groupes d’individus (membres de l’industrie musicale, journalistes, étudiants, fans, etc.) que l’unique chasse gardée des sciences consacrées à la musique, en l’occurrence la musicologie. La réflexion approfondit plusieurs enjeux dans cette perspective et en arrive à la conclusion que le binôme entre experts et non-experts perd de sa consistance dans la connaissance des musiques actuelles.

After a brief look back at my former experience in the news media and the radio, this contribution surveys how musical expertise is perceived and shared, within both music studies and fields that aren’t mainly concerned with music, such as sociology or communication studies. The case of popular music is at the core of the discussion, current events in music is rarely of any concern to the musicologist, whose focus is the musical past. I thus outline the challenges I had to face in 2018 when I implemented of a new course on “popular music and pop scenes” at the Department of Music of the University of Quebec in Montréal. Considering both experiences, it seems that popular music expertise results more from the ongoing construction and sharing of knowledge within various fields of study and various groups of individuals (music industry intermediaries, journalists, students, fans, etc.) than the prerogative of sciences specifically dedicated to music, i.e., musicology. The expert/non-expert dichotomy thus tends to lose its consistency within popular music studies.

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