Soft Machine, la « Scène de Canterbury » et le rock progressif italien

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1 septembre 2022

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Ruben Marzà et al., « Soft Machine, la « Scène de Canterbury » et le rock progressif italien », Volume !, ID : 10.4000/volume.9949


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La réception du rock progressif anglais dans la culture musicale italienne constitue un phénomène complexe et multiforme. À partir de la fin des années 1960, le rock progressif anglais connaît un large succès en Italie tandis que des groupes italiens tels que Premiata Forneria Marconi parviennent à s’imposer auprès d’un public international. Dans ce contexte, le rôle joué par les artistes associés à la « scène de Canterbury », dont Robert Wyatt et Soft Machine, est significatif et pourtant largement négligé dans la littérature. Après une présentation générale du rock progressif italien du début des années 1970, cet article aborde la réception de la musique « de Canterbury » en Italie et tente d’en saisir l’influence sur les groupes italiens (tels que Perigeo et Picchio dal Pozzo). Une prééminence est donnée ici à Soft Machine en tant que cas d’étude privilégié du fait de la bonne disponibilité des données historiques portant sur sa réception en Italie, mais également pour l’importance de l’association entre ce groupe et ses origines « canterburiennes », et ce en dépit des changements dans sa formation. L’article se conclut sur un aperçu de la politisation du rock progressif italien, notamment dans la deuxième moitié des années 1970, sans perdre de vue ses rapports avec l’univers de Canterbury.

The reception of British progressive rock in Italy is a complex and multifarious phenomenon. Since the end of the 1960s, British progressive rock has encountered a considerable success in Italy. At the same time, several Italian bands (like Premiata Forneria Marconi) have managed to gain international recognition. In this context, the Canterbury Scene played an important role, which has not been fully explored in the scholarly literature. After providing a general overview of the Italian progressive rock scene of the early 1970s, this article seeks to analyze the reception of the Canterbury Scene in Italy and tries to grasp its influence on Italian bands (such as Perigeo and Picchio dal Pozzo). The band Soft Machine will be used as a privileged case study because of the availability of numerous historical data on their Italian reception as well as because of the association between this band and its ‘Canterburian’ origins, despite several changes in the line-up. In the final section, the article provides a brief overview of the politicization of Italian progressive music, particularly in the second half of the 1970s, without losing sight of its relationship with the universe of the Canterbury Scene.

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