29 février 2016
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Yigal Schwartz, « A Lamenter in Leopard-print Pants », Yod, ID : 10.4000/yod.2334
Zeruya Shalev est une narratrice qui se lamente. Tout comme la poétesse Dahlia Ravikovitch qu’elle aime tant, elle a adopté le modèle de la lamentation biblique qu’elle utilise selon ses besoins. Or, à la différence de Ravikovitch, la moderniste qui cherche sa jeunesse perdue, Shalev se lamente dans un style post moderne sur une jeunesse qui n’a jamais existé et pour ce faire, elle utilise le pastiche. Ravikovitch reste fidèle au modèle biblique où le « je » se lamente auprès d’un « tu » sur les malheurs d’un « il ». Chez Shalev, en revanche, on trouve plusieurs « je » qui parlent de plusieurs « il », ce qui témoigne d’un concept tout à fait différent de l’identité : le « je » n’est que plusieurs personnages cachés qui forment ensemble un « je » imaginaire.