21 juin 2012
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Alessandro Guetta, « Temps et narration dans la littérature israélienne », Yod, ID : 10.4000/yod.336
Cet article est une interprétation de la crise contemporaine du roman classique comme une difficulté à faire face à l'accélération constante de l'expérience subjective du temps. J’analyse la réaction de deux groupes d'écrivains israéliens à cette crise esthétique : un premier groupe (AB Yehoshua, Yitzhaq Laor et d'autres) ralentit le rythme narratif afin de saisir des détails du monde qui l'entoure, ces détails qui autrement échappent à la capacité de description des auteurs. Un deuxième groupe de jeunes auteurs (Orly Castel Bloom, Etgar Keret) qui a abandonné l'ambition de maîtriser le monde typique du roman classique, et se contente d'une littérature de fragments, apparemment glissant à la surface des choses, sans trame précise et avec une description des personnages qui semble superficielle.