L’éloge du féminin en poésie : penser l’exaltation rhétorique

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4 février 2020

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L’éloge se définit comme un discours épidictique né d’une vigoureuse admiration, impliquant une instance énonciative, productrice d’un discours évaluatif saturé d’amplification et de valorisation. L’éloquence de l’acte célébratif, éminemment rhétorique, établit ainsi la singularisation et l’élévation d’un objet, produisant un jugement mélioratif de l’objet visé. Omniprésent dans la poésie amoureuse et érotique (les odes et fragments saphiques, le cantique des cantiques biblique, la tradition du ghazal dans la poésie courtoise arabe et perse, les Amours et Odes ronsardiennes, L’union libre d’André Breton, l’hommage à la Femme noire de Léopold Sédar Senghor, The lesbian body de Monique Wittig se lisent comme autant de variantes encomiastiques), l’éloge a traditionnellement servi à chanter le féminin—geste qu’il s’agira d’interroger, tant sur le plan philosophique, énonciatif, rhétorique, genré qu'épistemologique.

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