25 février 2020
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« Cuirs et peaux dans les sociétés humaines », Calenda, le calendrier des lettres, des sciences humaines et des sciences sociales, ID : 10.58079/14j0
La peau est un organe important et imposant des être vivants. Qu’elle soit recouverte de poils, de fourrures, d’écailles, de plumes, etc., elle constitue, ipso facto, une interface vivante avec le monde extérieur. Qu’en est-il lorsqu’elle est isolée de son « porteur » et utilisée à d’autres fins ? Les peaux travaillées sont l’objet de gestes particuliers, voire de rituels. Elles peuvent recouvrir des activités professionnelles ad hoc (bottiers, chausseurs, cordonniers, écorcheurs, nettoyeurs, relieurs, selliers, taxidermistes, etc.), des artisanats ou des industries (ébénisterie, gainerie, malletterie, mégisserie, tannerie, etc.). Les privilèges octroyés à des relieurs par exemple dans la royauté française soulignent l’importance de ces activités à des périodes données. Les cuirs deviennent les éléments constitutifs, tout ou partie, de vêtements, de chaussures, d’instruments de musique (djembé, tambourin, mais aussi cornemuse, etc.), d’autres éléments utiles ou décoratifs (sacs, sangles, ceintures).