27 mars 2020
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« Transitions environnementales et écologie politique des savoirs : de la commotion coloniale et néo-libérale à la « co-motion » sociale-écologique », Calenda, le calendrier des lettres, des sciences humaines et des sciences sociales, ID : 10.58079/14rj
« Sortir de la grande nuit », l’exercice n’est pas aisé. Entre une Afrique sahélienne confrontée à des problèmes complexes d’adaptation au changement climatique, une Afrique des forêts qui se positionne sur le marché de la préservation des puits de carbone, l’Afrique du Sud industrielle, un delta du Niger ravagé par la pollution liée à l’exploitation pétrolière et des petits États tirant leurs ressources du tourisme et menacés par la montée des eaux, qu’est-ce qu’il y a de commun ? Au-delà des récits croisés sur une Afrique imaginaire et proche de la nature, ou à l’inverse d’une Afrique menacée par le land grabbing des grands groupes internationaux et dont la dégradation écologique pousserait à l’exode, c’est bien la question des trajectoires de développement et des effets sur l’environnement qui peut donner un sens à cette question à l’échelle du continent.