17 mai 2021
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« Interprétation, surinterprétation, post-interprétation », Calenda, le calendrier des lettres, des sciences humaines et des sciences sociales, ID : 10.58079/16n8
Si interpréter, c’est passer de la présence immédiate d’une chose à ce qu’elle évoque, en lui donnant un sens, il semble que cela concerne aussi bien le travail des artistes que la contemplation des spectateur·rice·s et les études des chercheur·euse·s. L’œuvre d’art, film ou création plastique, est en effet le cœur d’une triple attribution de sens : le sens que l’artiste donne au monde et à son rapport sensible à celui-ci, le sens que le public donne aux œuvres rencontrées, le sens que produisent les analystes, les cher-cheur·euse·s, en étudiant ces œuvres. Ainsi, les doctorant·e·s en cinéma et arts plastiques peuvent être amené·e·s, selon leur sujet d’étude, à rencontrer la notion d’interprétation tout d’abord dans le contenu de leur recherche : dans une perspective génétique, poétique et/ou auteuriste (interprétations inhérentes au travail créatif des artistes), dans une perspective esthétique ou du point de vue de la réception des œuvres (interprétation des effets sensibles produits par les œuvres sur celles et ceux qui les rencontrent).