1 mars 2022
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« Patrimoines à vendre : fortunes et infortunes des biens religieux », Calenda, le calendrier des lettres, des sciences humaines et des sciences sociales, ID : 10.58079/18ci
Héritage de l’Ancien Régime et du droit canonique, le principe d’inaliénabilité distingue un certain nombre de biens pour leur valeur d’art ou d’histoire, les soustrayant des échanges et du commerce, de façon à constituer le trésor que la nation se donne. Le patrimoine religieux semble plus qu’un autre concerné par ce type de disposition, cumulant d’une certaine manière deux types de sacralité, patrimoniale et religieuse. Pour autant, nombre de ces objets circulent, se vendent et se volent aussi, et alimentent un marché sur lequel tentent d’intervenir les pouvoirs publics, lesquels jouent les trouble-fêtes, saisissant les œuvres quand ils n’en revendiquent pas la restitution s’agissant de celles passées à l’étranger. Ces situations, que l’on se propose d’analyser au cours de ce colloque, ont à l’évidence beaucoup à nous apprendre sur la manière dont fait aujourd’hui sens, pour nos contemporains, le patrimoine.