Les œillets rouges, par Louise Michel

Résumé 0

F. Roy, libraire-éditeur, 1886 (p. 158-159). Dans ces temps-là, les nuits, on s’assemblait dans l’ombre, Indignés, secouant le joug sinistre et noir De l’homme de Décembre, et l’on frissonnait, sombre, Comme la bête à l’abattoir. L’Empire s’achevait. Il tuait à son aise, Dans sa chambre où le deuil avait l’odeur du sang. Il régnait, mais dans l’air soufflait la Marseillaise. Rouge était le soleil levant. Il arrivait souvent qu’un effluve bardique, Nous enveloppant tous, faisait vibrer nos...

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