17 mars 2013
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Magali Jeannin, « Narration et expérience de la Grande Guerre : lecture croisée de Benjamin et de Barbusse », Art, langage, apprentissage, ID : 10.58079/cxuj
Dès l’ouverture du « Narrateur », Walter Benjamin signe la disparition d’un modèle ancestral de transmission de l’expérience : « l’art de narrer touche à sa fin[1] ». Nous avons perdu la capacité de transmettre des expériences, parce nous n’avons plus rien à raconter. Benjamin attribue explicitement cette perte à une expérience nouvelle, celle de la Grande Guerre, qui est de l’ordre de l’incommunicable : « Avec la Grande Guerre un processus devenait manifeste qui, depuis, ne devait plus s’...