11 février 2015
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« Héraldique et papauté », Calenda, le calendrier des lettres, des sciences humaines et des sciences sociales, ID : 10.58079/ryb
Au Moyen Âge comme à l’époque moderne, la papauté dispose d’imaginaires variés pour alimenter sa communication institutionnelle. L’héraldique y joue un rôle majeur. Un nouveau pape apporte avec lui son blason qui paraît sur les monnaies, les sceaux, les médailles, la vaisselle et les ornements liturgiques, les reliures et les illustrations des livres, dans les armoriaux et dans la littérature de célébration ou de satire (pasquinades), sur les façades et les décors peints ou sculptés des bâtiments (succès dans la grotesque), dans les diverses fêtes et cérémonies, sur les portraits, les monuments et les tombeaux, sans oublier les jardins, les fontaines, etc... Les cardinaux augmentent souvent leurs armoiries de celles du pape qui les a créés. Ce n’est pas un hasard si la Rome pontificale peut être considérée comme l’une des capitales les plus héraldiques du monde. Dans la peinture, cet imaginaire prend des formes allégoriques. Les grands décors sont élaborés en programmes. L’héraldique papale, dans ses différents emplois, n’a pas suscité tout l’intérêt qu’elle méritait. Vaste sujet, propre à stimuler historiens, historiens de l’art et historiens de la littérature.