Carnet de Bord de productions oniriques, par Victor Gherardi (M2)

Résumé 0

Le songe se distingue de la mort par le décor et la destination. Lorsque vient l’heure, chaque soir, de tirer notre linceul, l’esprit peut être abîmé à l’infini dans les entrailles d’un tunnel opaque ou bien dirigé sur les rails d’un circuit fermé à ciel ouvert. Ici – est-ce heureux ? – le trajet n’a qu’un temps. Reste à savoir si le tour sera sans heurts ou tumultueux. Cette-nuit-là, il fut si violent qu’à peine lancé, je cherchai à fuir par tous les moyens à ma disposition plutôt que d’att...

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en