28 mars 2017
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« Marcel Proust et la culture médiatique de la Belle Époque », Calenda, le calendrier des lettres, des sciences humaines et des sciences sociales, ID : 10.58079/xau
À la Belle Époque, la presse représente pour les écrivains à la fois un lieu de publication important et un réservoir d’imaginaires, de scènes et de personnages. Dans ce contexte, le cas de Marcel Proust est assez singulier. Même si au début de sa carrière il a pu être qualifié par André Gide comme « celui qui écrit dans Le Figaro », l’auteur de la Recherche n’est pas traditionnellement associé au large développement médiatique qui marque son époque. Cependant des travaux fondateurs comme ceux de Brian Rogers et d’Yves Sandre ont montré l’importance de la presse périodique dans la trajectoire de Proust. Non seulement il a contribué à une large variété d’organes de presse, mais revues et journaux sont souvent présents dans les volumes de son vaste roman, où l’on a pu observer la figuration d’un vrai « imaginaire médiatique ». Aujourd’hui, la recherche proustienne s’inspire de ce constat, tout en tirant parti du renouvellement des études sur la presse et la littérature.