Le travail et l’ouvrage : Charge et partage des tâches domestiques chez les couples québécois

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1987

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Sociologie et sociétés ; vol. 19 no. 1 (1987)

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Tous droits réservés © Les Presses de l'Université de Montréal , 1987


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Céline LE BOURDAIS et al., « Le travail et l’ouvrage : Charge et partage des tâches domestiques chez les couples québécois », Sociologie et sociétés, ID : 10.7202/001088ar


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Résumé Fr En Es

S'intéressant à l'analyse de la position des femmes dans l'ensemble des rapports sociaux, la sociologie féministe a imposé la reconnaissance des tâches domestiques en tant que "travail" réel, alors que le marxisme les considérait comme un reliquat du passé et le fonctionnalisme comme une vocation naturelle des femmes. En intégrant cet apport de la sociologie féministe, le présent article étudie comment les couples québécois se répartissent ce travail, compte tenu de variables comme la charge familiale et le statut d'emploi de chacun des conjoints. Les données proviennent d'un sondage qui a rejoint en 1986 environ 1 300 couples. Les indices y sont nombreux du fait que le travail domestique demeure essentiellement une affaire de femmes, à laquelle l'homme ne fait qu'épisodiquement une contribution significative. On peut penser que cette division du travail risque peu de changer tant que les femmes tendront à être reléguées, sur le marché de l'emploi, dans des positions professionnelles inférieures à celles des hommes.

Feminist sociology, focusing upon the position of women in social relations, has tended to consider domestic tasks as "real" work, while marxism views them as a relic of the past, and functionalism as the natural vocation of women. Building on this, feminist perspective, the present article analyses the sharing of domestic work among couples in Quebec, taking into consideration such variables as family responsibility and employment status. The data used come from a 1986 survey of approximately 1 300 couples. It appears that domestic work remains essentially a female activity, to which males only occasionally make a significant contribution. This division of labour is not likely to undergo a major change to the extent that, on the job market, women continue to be relegated to positions inferior to those of men.

Interesándose en el análisis de la posición de las mujeres dentro del conjunto de las relaciones sociales, la sociología feminista a impuesto el reconocimiento de las tareas domésticas como "trabajo" real, mientras que el marxismo las consideraba como un resto del pasado y el funcionalismo como una vocación natural de las mujeres. Integrando este aporte de la sociología feminista, el presente artículo estudia como las parejas quebequenses se reparten este trabajo, teniendo en cuenta variables como la carga familiar y el estatus de empleo de cada uno de los cónyuges. Los datos provienen de una encuesta hecha en 1986 sobre cerca de 1300 parejas. Son numerosos, los índices sobre el hecho que el trabajo doméstico continúa siendo esencialmente un quehacer de mujeres, dentro del cual el hombre no hace más que episódicamente una contribución significativa. Se puede pensar que esta división del trabajo corre un riesgo de cambio mínimo mientras las mujeres continúen siendo relegadas, en el mercado de trabajo, a posiciones profesionales inferiores a aquellas de los hombres.

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