Les rapports de pouvoir, la productivité et la sécurité : une enquête empirique

Fiche du document

Date

1986

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Sociologie et sociétés ; vol. 18 no. 2 (1986)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Les Presses de l'Université de Montréal , 1986



Citer ce document

Leon GRUNBERG, « Les rapports de pouvoir, la productivité et la sécurité : une enquête empirique », Sociologie et sociétés, ID : 10.7202/001314ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En Es

Cet article affirme que les relations de pouvoir entre le capital et les travailleurs constituent des déterminants importants de la productivité et des conditions de santé et de sécurité au travail. L'argumentation est mise à l'essai d'abord au moyen d'une comparaison de la productivité et des conditions de sécurité dans deux usines d'automobiles qui ont connu des rapports de force très différents entre les travailleurs et le capital au milieu des années 70, et ensuite par une réexamination de ces conditions au milieu des années 80, après que les contextes politiques et économiques nationaux en Grande-Bretagne et en France eurent l'effet de changer de façon significative la situation dans deux usines. Les résultats empiriques appuient, en général, l'argumentation et invitent à d'autres recherches dans cette voie.

This paper argues that the power relations between capital and labor are important determinants of productivity and health and safety conditions in the workplace. The argument is first tested by a careful comparison of productivity and safety conditions at two automobile plants which had very different balances of power between labor and capital in the middle seventies and then by a re-examination of these conditions in the mid-eighties, after the national political-economic context had changed significantly in Britain and France, the situation of the two plants. The empirical results are generally supportive of the argument and therefore invite further research along these lines.

Este artículo afirma que las poderosas relaciones entre capital y la mano de obra son déterminantes importantes de la productividad y de las condiciones de salud y seguridad en los lugares de trabajo. Esta afirmación es probada a través de una cuidadosa comparación de la productividad y de las condiciones de seguridad de dos plantas automotrices cuyos balances de poder entre capital y mano de obra fueron realmente muy diferentes a mediados de los años setenta. Y enseguida por el re-examen de estas condiciones a mediados de los años ochenta, después que el contexto nacional político-económico cambió significativamente la situación de las dos plantas en Gran Bretaña y Francia. Resultados empíricos soportan generalmente este argumento invitando a profundizar la investigación en el mismo sentido.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en