Vie quotidienne, besoins individuels et action volontaire

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1993

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Sociologie et sociétés ; vol. 25 no. 1 (1993)

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Tous droits réservés © Les Presses de l'Université de Montréal , 1993

Résumé Fr En Es

Au départ, l'auteur examine les mouvements sociaux en tant que réseaux de groupes, de points de rencontres et de solidarité, réseaux dont les liens sont plus étroits lors d'une action collective et plus lâches en situation normale. Mais l'action collective, étant inséparable des démarches et des besoins des individus, est toujours menacée d'éclatement et, pour vraiment atteindre sa pleine expression, ne peut se passer de la politique. C'est pourquoi le quotidien est le terrain privilégié où prennent naissance les mouvements sociaux et c'est dans l'action volontaire que les individus se groupent pour résoudre ce qui les préoccupe. L'action volontaire fournit un objectif commun ; elle est une réponse aux dichotomies qui séparent la réalité sociale. Elle est aussi une réaction aux actions de l'État, elle défie le pouvoir en place, propose des alternatives de sens et offre une forme de contrôle social. L'auteur croit enfin que l'action volontaire élargit les espaces politiques.

Melucci begins by examining social movements as group networks, as meeting points and points of solidarity, networks whose links are more intense in situation of collective action and looser in normal situations. However, as collective action is inseparable from the actions and needs of individuals, it is always threatened with breakdown, and cannot get along without politics, if it is to reach its fullest espression. This explains why it is in daily life that social movements are the most likely to come into being, and in voluntary action that individuals join together to resolve their concerns. Such voluntary action furnishes a common objective. It is a reaction to dichotomies which divide social reality in two. It is also a reaction to actions of the state, defying the powers that be, proposing alternative directions and offering a form of social control. The author believes that voluntary actions broaden the political sphere.

En un comienzo, Melucci examina los movimientos sociales como una red de grupos, de puntos de encuentro y de solidaridad, redes en las cuales los lazos son más intensos si hay una acción colectiva y más flojos en una situación normal. Pero, siendo la acción colectiva inseparable de las gestiones y de las necesidades de los individuos, está siempre amenazada de estallar y para realmente lograr su expresión, no puede prescindir de la política. Es por esto que lo cotidiano es un terreno privilegiado dentro del cual nacen los movimientos y es dentro de la acción voluntaria que los individuos se reagrupan para resolver lo que les preocupa. Y esta acción voluntaria, entrega un objetivo común, ella es una reacción a las dicotomías que separan la realidad social en dos. Es también una reacción a las acciones del Estado, desafía el poder actual, propone alternativas que tienen sentido y ofrece una forma de control social. El autor cree que la acción voluntaria extiende los espacios políticos.

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