Le moi et Dieu selon Maître Eckhart

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2008

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Théologiques ; vol. 16 no. 2 (2008)

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Olivier Boulnois, « Le moi et Dieu selon Maître Eckhart », Théologiques, ID : 10.7202/001714ar


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Le Sermon 52 d’Eckhart se situe au croisement de l’aristotélisme et de l’augustinisme : l’homme accède à la béatitude par la contemplation, il a pour modèle la divinisation du chrétien. Pour Eckhart, seul le détachement permet à l’homme d’y accéder, par un triple renoncement : à la concupiscence de la chair, à la convoitise du savoir et au désir de dominer. Dans ce détachement, devient-il un ça, un intellect abstrait, impersonnel? Cesse-t-il d’être un moi? Apparemment, puisque Dieu seul peut dire « moi », selon Eckhart. Mais en réalité, pas du tout, car le sermon a été prononcé pour la fête de tous les saints, unis à Dieu sur le modèle du Fils avec son Père : une seule essence, mais deux personnes.

Eckhart’s Sermon 52 is located at the intersection of Aristotelianism and Augustinism : man reaches beatitude through contemplation; his model is the deification of the Christian. For Eckhart, only detachment allows man to reach this beatitude, through a triple renunciation : of the lust for flesh, the craving for knowledge, and the desire to dominate. Does such a detachment transform him into an « it », an abstract, impersonal intellect? Does he cease to be a self? Apparently so, since God alone can say « I », according to Eckhart. But in fact, not at all, because the sermon was delivered on All Saints Day, the celebration of those united to God as the Son to the Father : a single essence, but two persons.

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