Le syndicalisme à l’épreuve des critères d’évaluation du travail : Enjeux communs et singularités belges

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1998

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Sociologie et sociétés ; vol. 30 no. 2 (1998)

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Marcelle Stroobants, « Le syndicalisme à l’épreuve des critères d’évaluation du travail : Enjeux communs et singularités belges », Sociologie et sociétés, ID : 10.7202/001776ar


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Résumé Fr En Es

Les récents mouvements de décomposition et de recomposition des postes de travail semblent ébranler les évaluations collectivesdes emplois industriels au profit de systèmes valorisant les compétences de la main-d’oeuvre. La première partie de l’articletente de situer la place des compétences acquises et requises dans les logiques de classement et d’analyser les enjeuxcollectifs des différents types d’évaluations. La seconde partie éprouve la stabilité des critères d’évaluation du travail en Belgique,à partir des stratégies et représentations de syndicalistes francophones. Les cas singuliers suggèrent que la mesure« scientifique » du travail ouvrier reste d’actualité, mais que les conventions de mesure sont de moins en moins collectives.

Recent movements toward the breaking down and restructuring of job descriptions seem to have shaken up collective evaluationsof industrial jobs, favouring systems which recognize and put value on workers’ skills. The first part of the paper attemptsto situate the place of acquired and required skills within the logic of classification schemes and to analyse the issuesrelating to different types of evaluations. The second part tests the stability of job evaluation criteria in Belgium, on the basisof strategies and representations of French-speaking trade-union officials. Singular cases suggest that the “scientific” measureof non-skilled work remains relevant, but that conventions for measurement are less and less collective in nature.

Los recientes movimientos de descomposición y de recomposición de los puestos de trabajo parecen hacer vacilar las evaluacionescolectivas de los empleos industriales a favor de los sistemas que valorizan las competencias de la mano de obra. Laprimera parte del artículo intenta situar el lugar de las competencias adquiridas y requeridas en las lógicas de clasificación yanalizar los elementos colectivos que están en juego en los diferentes tipos de evaluaciones. La segunda parte comprueba laestabilidad de los criterios de evaluación del trabajo en Bélgica, a partir de estrategias y representaciones de sindicalistas francoparlantes.Los casos singulares sugieren que la medida « científica » del trabajo obrero sigue teniendo vigencia, pero que laconvenciones de medida son cada vez menos colectivas.

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