Le traitement de la toxicomanie comme alternative à l’incarcération : un sentier rocailleux

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2000

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Criminologie

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Criminologie ; vol. 33 no. 2 (2000)

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Pascal Schneeberger et al., « Le traitement de la toxicomanie comme alternative à l’incarcération : un sentier rocailleux », Criminologie, ID : 10.7202/004745ar


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Toxicomanie et criminalité sont des comportements fréquemment associés. Dans un objectif de réduction de la récidive, le traitement des toxicomanes apparaît dans la littérature américaine comme une solution plus efficace que l'incarcération et beaucoup moins dispendieuse. Qu'en est-il au Québec ? Pour répondre à cette question, 20 intervenants de la région de Montréal et de Trois-Rivières œuvrant dans le domaine de la justice, de la sécurité publique et de la santé et des services sociaux ont été rencontrés dans le cadre de groupes de discussion. Les résultats de la consultation montrent que si le traitement des toxicomanes judiciarisés est une idée intéressante en soi, plusieurs difficultés surgissent dans son application en raison notamment de la différence de culture des milieux impliqués. Cependant, une bonne communication, le respect des expertises de chacun, et une certaine tolérance vis-à-vis des objectifs de ses partenaires constituent des conditions qui rendraient possible, du moins sur papier, les expériences de déjudiciarisation en matière de toxicomanie.

The relation between substance abuse and criminality is well demonstrated. American scientific papers tend to indicate that treatment of substance abusers seems to be a good way to reduce repeat offences at lower costs than incarceration. What is the situation in Quebec? To answer this question, 20 professionals working in Montreal and Trois-Rivières, and associated with the Department of Justice, Public Security and Health and Social Services, have been interviewed. The results show that many difficulties are encountered in part because of cultural differences between professionals. However, good communication, respect of everyone's expertise and a certain tolerance toward partners' objectives create conditions that allows, at least on paper, non judiciary intervention in substance abuse matters.

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