Expérience spatiale et bien-être urbain : Le cas des jardins communautaires montréalais

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2002

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Ethnologies ; vol. 24 no. 1 (2002)

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Julie Paquette, « Expérience spatiale et bien-être urbain : Le cas des jardins communautaires montréalais », Ethnologies, ID : 10.7202/006530ar


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Cet article analyse les rapports qu’entretiennent certains Montréalais avec les jardins communautaires. Par l’étude d’un lieu méconnu qui attire actuellement plusieurs citadins, l’objectif est d’explorer comment des sites locaux continuent à se présenter comme des espaces significatifs pour les gens dans un monde de plus en plus globalisé. L’approche phénoménologique sert de charpente conceptuelle à cet exercice. Cette perspective est préconisée puisqu’elle privilégie l’étude des dimensions sensibles de l’environnement et l’expérience engagée des acteurs sociaux dans l’élaboration et la perception de leur milieu de vie. Grâce à l’analyse de récits de citadins-jardiniers, on découvre que des individus en quête de bien-être urbain se composent des zones de confort dans la ville par l’entremise de ces jardins communautaires. Cette étude examine les multiples façons de concevoir les jardins communautaires, qui semblent autant modelées par les dynamiques socioculturelles spécifiques à Montréal que par la constitution singulière de ces lieux et la trajectoire de vie des usagers. Elle concourt à illustrer que les espaces urbains sont des réalités avec lesquelles les habitants entrent réellement en interaction : elle conçoit les citadins comme des acteurs sociaux qui, au-delà des forces sociologiques, possèdent une marge de manoeuvre au sein de leur environnement.

This article analyses the connections that certain Montrealers maintain with community gardens. By studying a little understood place that attracts many city dwellers, the objective is to explore how local sites continue to present meaningful places for people in a world that is more and more globalized. The phenomenological approach provides a conceptual frame. This perspective privileges the study of the actual environment and the engaged experience of social actors in the elaboration and the perception of their milieu. Through the analysis of the narratives of city dweller gardeners, we discovered that individuals who search for urban well-being make comfort zones in the city through these community gardens. This study examines the multiple ways of conceiving community gardens that seem to be modeled as much by sociocultural dynamics specific to Montreal as they are by the singular make-up of these places and the life trajectories of their users. The study illustrates that urban spaces are realities with which the inhabitants interact: it understands city dwellers as social actors, who, beyond sociological forces, possess some control over their environment.

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