L’autre Poulin

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2002

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TTR : traduction, terminologie, rédaction ; vol. 15 no. 1 (2002)

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Résumé Fr En

Cet article propose une synthèse descriptive de la réception de Jacques Poulin au Canada anglais entre 1973 et 1989. S’ils font l’objet d’un consensus critique des plus favorables au Québec, les romans de Jacques Poulin connaissent un accueil beaucoup plus mitigé au sein de l’institution littéraire anglo-canadienne en dépit de leur diffusion en traduction. Notre étude révèle des écarts entre les deux principales communautés linguistiques et interprétatives du Canada tant sur le plan des jugements évaluatifs que sur celui de l’interprétation des oeuvres. À l’exception de certains commentaires positifs, la critique anglophone semble résister au style minimaliste de Poulin, à son univers thématique et à ses filiations littéraires anglo-saxonnes. Serait-ce que le plus américain des écrivains québécois ne rencontre pas l’horizon d’attente des lecteurs anglo-canadiens ? Le fait que ces lecteurs se soient penchés presque exclusivement sur les oeuvres en traduction anglaise est-il déterminant ? Tout se passe comme si une grande partie de la critique anglo-canadienne avait de la difficulté à reconnaître l’altérité de l’oeuvre romanesque de Jacques Poulin, du moins l’altérité qu’elle attend de la littérature québécoise et qui motive son intérêt pour cette dernière.

This article presents a synthesis of Jacques Poulin’s critical reception in English Canada between 1973 and 1989. Whereas Poulin’s novels were unanimously acclaimed in Quebec, they met, although translated, with mixed reception within the anglophone literary institution. This study shows significant differences in the way Poulin’s work is judged and read by Canada’s main linguistic and interpretive communities. Notwithstanding some positive comments, the anglophone critics have difficulties with Poulin’s simple prose, with his preferred themes, and his anglo-saxon literary influences. Could it be that the most American of Quebecois novelists does not meet the expectations of anglophone readers ? Since all but two critics wrote about the English version of Poulin’s texts, how did the translation factor impact on their reception ? It looks as if a majority of English Canadian critics do not recognize the alterity in Jacques Poulin’s novels, the difference they are looking for when they read Quebecois writers, the difference that dictates their interest in Quebecois literature.

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