2003
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Anthropologie et Sociétés ; vol. 27 no. 3 (2003)
Tous droits réservés © Anthropologie et Sociétés, Université Laval, 2003
Éric Schwimmer, « Les minorités nationales : volonté, désir, homéostasie optimale. Réflexions sur le biculturalisme en Nouvelle-Zélande, en Espagne, au Québec et ailleurs », Anthropologie et Sociétés, ID : 10.7202/007930ar
Un fondement possible de l’analyse anthropologique de l’être humain de l’avenir serait la philosophie de Sloterdijk qui renouvelle celle de Nietzsche. Si l’on prend comme exemple d’une telle analyse le cas des « minorités nationales » des États-nations, les données semblent dessiner la coexistence négociée comme le modèle de base du posthumanisme. Ce modèle, exigeant beaucoup de complicité entre les ethnies et niveaux hiérarchiques, promet d’amener des combats mondiaux d’auto-détermination et dépendra beaucoup des structures intermédiaires qui communiquent entre les communautés. L’article analyse en détail les rôles des intermédiaires et la nouvelle philosophie qui sous-tendent ces rôles, où le souverainisme tiendra le rôle clef d’agent de sécurité des mouvements alternatifs.