Le cinéma d’animation et ses thanatomorphoses (fragments sur le monstre, la charogne, le montage et l’animation)

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2002

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Cinémas : Revue d'études cinématographiques ; vol. 13 no. 1-2 (2002)

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Dick Tomasovic, « Le cinéma d’animation et ses thanatomorphoses (fragments sur le monstre, la charogne, le montage et l’animation) », Cinémas: Revue d'études cinématographiques / Cinémas: Journal of Film Studies, ID : 10.7202/007960ar


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Le rôle et les limites du montage dans le cinéma d’animation sont ici reconsidérés. Il ne s’agit plus de l’entendre comme un « simple » travail d’assemblage de plans, d’associations d’éléments épars, de collage de morceaux divers, de constitution d’un grand corps monstrueux, mais bien de l’étudier comme un processus permanent de gestion de passages, de modulations d’une image à l’autre, de transformations d’éléments inanimés, de transmutations de figures fixes, de métamorphoses de corps inertes. En ce sens, le projet du cinéma d’animation n’est pas autant celui, fantasmatique, du don de vie que celui, fantasmagorique, d’animation de la mort.

The role and limits of editing in animation film are reconsidered here. It is no longer a matter of perceiving this practice as “simply” assembling shots, associating random elements, linking diverse pieces and creating a monstrous body, but rather, it is presently regarded as a continual process of managing transitions, shifting between images, transforming inanimate objects, transmuting immobile elements and transfiguring inert beings. Thus, the animation film’s purpose is less phantasmal, to be a giver of life, as it is phantasmagoric, to be an animator of death.

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