Modèles explicatifs de la créativité en traduction

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2003

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Meta : Journal des traducteurs ; vol. 48 no. 4 (2003)

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Ioana Balacescu et al., « Modèles explicatifs de la créativité en traduction », Meta: Journal des traducteurs / Meta: Translators’ Journal, ID : 10.7202/008723ar


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La créativité fait partie des facultés que le traducteur doit mettre en action quotidiennement. Pourtant elle a été consciemment écartée de la recherche en traductologie comme « non saisissable rationnellement » (Gerzymisch-Arbogast/Mudersbach 1998 : 16), ou utilisée pour légitimer des abus traductologiques inconciliables avec la déontologie du traducteur (« manipulation school »). L’état des recherches actuelles fait apparaître deux facteurs qui, respectivement, justifient et rendent possible une étude de la créativité en traduction. Ce sont, d’une part, l‘abandon de la poursuite du fantôme d’une « objectivité » mal comprise au profit d’une exigence de « plausibilité interindividuelle » en traductologie, et, d’autre part, l’apport conjoint de différentes sciences parallèles, comme la psychologie et la linguistique cognitive, qui concourent toutes à mieux servir cette « plausibilité interindividuelle » et qui, pour la première fois, font accéder la traductologie au rang de science interdisciplinaire, une interdisciplinarité qui, par beaucoup de chercheurs, est considérée comme un critère sine qua non pour accéder au statut de science.

Until very recently it was possible to discard creativity from research in traductology on the basis that it could not be studied scientifically (Gerzymisch-Arbogast 1994: 16). With the destruction of the myth of objectivism (Lakoff with reference to non-occidental countries, Gadamer with reference to the Hermeneutic tradition) and the parallel evolution of traductology towards a taking into consideration of the personality of the translator, “intersubjective plausibility” (“Intersubjektive Nachvollziehbarkeit”, Stefanink 1997) has become a basic criterion in the assessment of translation quality. Recent cognitivistic research has fostered this evolution in so far as it has revealed the mechanisms of language management encouraging thus the translator to make use of his associative competence in looking for creative problem-solving within the limits of “intersubjective plausibility” which are fixed by the results of cognitivistic research.

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