Pierre Manent et la question de l’homme

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2003

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Politique et Sociétés ; vol. 22 no. 3 (2003)

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Daniel Tanguay, « Pierre Manent et la question de l’homme », Politique et Sociétés, ID : 10.7202/008851ar


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Pour comprendre la défense « tocquevillienne » de la démocratie proposée par Pierre Manent, il faut la situer dans l’horizon plus large de sa réflexion sur la nature de l’homme. Dans un style de pensée qui n’est pas sans rappeler celui de Leo Strauss, le philosophe français décrit en effet dans La Cité de l’homme (1994) une généalogie de la modernité dont le phénomène central serait l’oubli de la question de l’homme. P. Manent veut faire revivre cette question en décrivant l’histoire complexe des relations entre la philosophie ancienne, le christianisme et la modernité. Cet article cherche à préciser la position propre de P. Manent dans le jeu triangulaire de ces « masses spirituelles ». On y présente l’hypothèse que P. Manent serait en dernière instance un ami de la démocratie, car il épouserait l’expérience de l’âme humaine telle que décrite par le christianisme.

To understand the « Tocquevillian » defence of democracy proposed by Pierre Manent, one should consider it within the wider perspective of its treatment of human nature. In a style of thought that recalls Leo Strauss’philosophical endeavour, P. Manent describes in The City of Man (1994) a genealogy of modernity that puts at the center of it the loss of the idea of man. P. Manent intends to give a new life to this question by presenting the complex history of relations between Ancient philosophy, Christianity and modernity. This article attempts to pinpoint the original position of P. Manent regarding the interplay of these three « spiritual masses ». The author suggests the hypothesis that in the last analysis P. Manent would be a a friend of democracy, since he would agree with the description of the human soul as presented by Christianity.

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