Des écrits ordinaires et de l’intimité dans l’hébergement

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2001

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Nouvelles pratiques sociales ; vol. 14 no. 2 (2001)

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Jean-François Laé, « Des écrits ordinaires et de l’intimité dans l’hébergement », Nouvelles pratiques sociales, ID : 10.7202/009075ar


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Résumé Fr En

Robert Lefort livre un fragment de sa mémoire à travers une carte postale. Il vit dans la rue et, pourtant, il transmet quelque chose en héritage à ses soeurs. Robert, cette figure extrême de la désaffiliation, hors emploi et hors famille, aucune protection sociale ne parviendra à l’attraper. C’est l’occasion pour le sociologue de s’interroger sur ce que « protéger » veut dire. Comment l’hébergement, quel qu’il soit, suppose une intimité composée de soutien social et familial. À défaut, comment passera-t-il de l’hébergement à la rue ? L’intimité est le carrefour de ce processus : habiter, cela suppose une intimité forte, déjà là.

Robert Lefort delivers a fragment of his memory through a picture postcard. He lives in the street and nevertheless, he leaves something in inheritance to his sisters. Robert is an extreme figure of exclusion, out of employment and out of family, no social welfare will succeed in rescuing him. Looking at Robert a sociologist might well ask, “What does: ‘protecting’ mean? How does housing, whatever it is, suppose an intimacy consisting of social support and family support? Failing that, how will Robert pass from housing to the street?” Intimacy is the crossroads of this process : to live somewhere supposes a strong intimacy is already there.

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