«Qui se ressemble s’assemble.» Logique de construction et d’organisation des zoonymes en langue inuit

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2002

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Études/Inuit/Studies ; vol. 26 no. 1 (2002)

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Vladimir Randa, « «Qui se ressemble s’assemble.» Logique de construction et d’organisation des zoonymes en langue inuit », Études/Inuit/Studies, ID : 10.7202/009273ar


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Être en mesure de nommer avec précision et discernement le milieu naturel dans lequel on vit, notamment la faune, fait partie aux yeux des Inuit des compétences qui fondent leur identité culturelle. Parallèlement à l’étude du sens, l’analyse formelle des noms d’animaux et de la nomenclature zoologique fournit de précieuses informations sur la manière dont les Inuit perçoivent la faune. Loin d’être composée de termes isolés, la nomenclature zoologique se caractérise par de nombreuses connexions lexicales: celles-ci impliquent bien entendu en priorité des animaux faisant partie des mêmes taxa mais aussi, dans un certain nombre de cas, des animaux appartenant à des catégories différentes. En règle générale, c’est la ressemblance morphologique qui est à l’origine de ces mises en relation qui se réalisent par le biais de la dérivation lexicale. Nombre de zoonymes sont construits à partir des noms des parties anatomiques (corporèmes), indication que le corps animal et humain constitue, ici comme dans d’autres registres de la culture inuit, une référence incontournable.

To be able to name with precision and discernment the natural milieu in which one lives, such as fauna, is part of the skills on which Inuit cultural identity is based. In parallel to the study of meaning, the formal analysis of animal names and zoological nomenclature brings rich informations on the Inuit way to perceive fauna. Far from consisting in isolated terms, zoological nomenclature is characterized by numerous lexical connections that prioritize animals which are part of the same taxa but also, in some cases, which belong to different categories. In general, it is the morphological resemblance that is at the origin of relationships which are materialized by the bias of lexical derivation. Numerous zoonyms are built from the names of anatomical parts, which is an indication that the body of both animals and humans constitutes, here as well as in other parts of Inuit culture, an essential reference.

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