Une ambiguïté de la relation entre Keynes et Malthus : Rejet de la loi de Say, monnaie et rapport salarial

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2003

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L'Actualité économique ; vol. 79 no. 1-2 (2003)

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Catherine Martin, « Une ambiguïté de la relation entre Keynes et Malthus : Rejet de la loi de Say, monnaie et rapport salarial », L'Actualité économique, ID : 10.7202/009678ar


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Il est connu que Keynes se sentait une filiation avec Malthus, concernant la possibilité d’une déficience de la demande effective, et la nécessité d’en rendre compte de manière conforme à la « réalité », « au monde dans lequel nous vivons effectivement ». À partir d’une analyse de Malthus concernant les crises de surproduction générale, nous montrons que cette parenté est plus problématique que ce que Keynes laisse entendre. En effet, contrairement à ce qu’affirme ce dernier, la réalité dont Malthus cherchait à rendre compte n’était pas la monnaie – qui finalement reste neutre dans son analyse – mais la spécificité de la relation capital-travail salarié.

As is well known, Keynes agreed with Malthus about the possibility for the effective demand to be deficient and its links with “the economy in which we happen to live”. But analysing Malthus’ point of view about the origins of a general glut allows us to doubt the agreement between the two authors. In fact, Malthus did not really care about money – he did not deal with a non neutral money, in opposition to what Keynes claims – but was concerned with the specificity of the capital-labour relationship.

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