L’aptitude au français des élèves montréalais d’origine immigrée : Impact de la densité ethnique de l’école, du taux de francisation associé à la langue maternelle et de l’ancienneté d’implantation

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2000

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Cahiers québécois de démographie ; vol. 29 no. 1 (2000)

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Mc Andrew Marie et al., « L’aptitude au français des élèves montréalais d’origine immigrée : Impact de la densité ethnique de l’école, du taux de francisation associé à la langue maternelle et de l’ancienneté d’implantation », Cahiers québécois de démographie, ID : 10.7202/010277ar


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Les auteurs comparent l'impact de la densité ethnique de l'école, du taux de francisation associé à la langue maternelle et de l'ancienneté d'implantation sur l'aptitude au français d'élèves montréalais d'origine immigrée. L'analyse factorielle des données provenant de 896 élèves d'origine immigrée démontre que l'aptitude au français — qui comprend des attitudes positives à l'égard du français, l'utilisation du français avec l'entourage et la consommation de médias électroniques en français — est unidimensionnelle. Cette aptitude est modérément élevée chez les élèves d'origine immigrée, bien qu'inférieure à celle des élèves francophones d'implantation ancienne (N = 686). Par ailleurs, des analyses de régression multiple révèlent que la densité ethnique de l'école, qui n'est pas reliée à l'aptitude au français des élèves francophones d'implantation ancienne, est négativement reliée à celle des élèves d'origine immigrée. Toutefois, le taux de francisation associé à la langue maternelle est un prédicteur beaucoup plus important de l'aptitude au français des élèves d'origine immigrée que la densité ethnique de leur école. Enfin, il semble que ni le fait d'être né au Canada ni le fait d'avoir immigré en cours de scolarité n'aient d'impact sur le phénomène étudié.

The authors of this article compare the impact of the ethnic concentration of the school, of the level of francization associated with the student's mother tongue and of the length of time the student has been living in the host country on the aptitude for French among Montreal students of immigrant origin. Factorial analysis of data from 896 students of immigrant origin shows that the aptitude for French — which includes students' positive attitudes towards French, their use of French with people around them and their utilization of French language electronic media — is one-dimensional. This aptitude is moderately high among students of immigrant origin, though lower than that of long-established Francophone students (N = 686). Moreover, multiple regression analyses show that the ethnic concentration of the school, which is not related to the aptitude for French among long established Francophone students, is negatively related to that of students of immigrant origin. However, the level of francization associated with the student's mother tongue is a far more significant predictor of the aptitude for French among students of immigrant origirin than the ethnic concentration of the school. Finally, it would seem that neither the fact of students having been born in Canada nor the fact of their having immigrated during the course of their studies has any impact on the phenomenon under investigation.

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