Médiations de la perte : Dans Respiration artificielle de Ricardo Piglia

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2004

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Protée ; vol. 32 no. 1 (2004)

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Valeria Wagner, « Médiations de la perte : Dans Respiration artificielle de Ricardo Piglia », Protée, ID : 10.7202/011021ar


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Publié en 1980, en pleine dictature militaire argentine, le roman Respiration artificielle de Ricardo Piglia situe ses lecteurs d’emblée au seuil de la perte et d’un possible « salut », qui pourrait apparemment être atteint par la pratique d’une certaine qualité littéraire dans la lecture. Ce « salut » n’est pas à comprendre littéralement comme une résurrection, une restitution ou une compensation, mais comme un certain traitement transformateur de la perte. Dans le roman de Piglia, la littérature apparaît comme le médium où la perte, inscrite dans la pensée moderne, peut être ainsi traitée et transformée. Cette transformation de la perte a lieu par l’intermédiaire de la figure d’un disparu qui, devenant emblématique d’un ensemble de pertes – sens, corps, histoire, mémoire, pays natal, etc. –, guide les efforts de lecture du narrateur et des autres personnages du roman.

Published during Argentina’s last military dictatorship, Ricardo Piglia’s novel Artificial Respiration places the reader at the threshold of loss as well as of a possible “ salvation ” which could be reached through the practice of a certain literary quality in reading. Such “ salvation ” is not to be understood literally as a resurrection, restitution or compensation, but as a certain treatment allowing the transformation of loss. In Piglia’s novel, literature emerges as the medium where loss, inscribed in Modern thought, can be treated and transformed. Such transformation of loss takes place in the interaction between the figure of a disappeared character, who, becoming emblematic of a series of losses – of sense, body, history, memory, native country, and so on – is able to guide the readings of the narrator and of the other characters.

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