2005
Ce document est lié à :
Laval théologique et philosophique ; vol. 61 no. 1 (2005)
Tous droits réservés © Laval théologique et philosophique, Université Laval, 2005
Marianne Massin, « L’esthétique augustinienne », Laval théologique et philosophique, ID : 10.7202/011509ar
L’article suggère qu’Augustin anticipe de manière singulière « l’esthétique ». Sa réflexion porte, en effet, non seulement sur le beau sensible et sur l’art, mais sur la plénitude de l’expérience subjective qui met en jeu le corps et l’âme, la sensibilité et la raison. Ainsi dessine-t-elle une interrogation sur la place du plaisir, de la quête qu’il engendre, de l’attention réceptive et quasi co-créative qu’il sollicite. Pour mieux le montrer, l’analyse se centre sur le De musica, en revalorisant le lien nécessaire, mais trop souvent mésestimé, entre les 5 premiers livres et le dernier et en montrant l’unité du projet indissociablement anagogique et esthétique.