2005
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Nouvelles pratiques sociales ; vol. 18 no. 1 (2005)
Tous droits réservés © Les Presses de l'Université du Québec, 2005
François Tremblay, « Du « pas dans ma cour » à l’écocitoyenneté : Opposition aux centrales hydroélectriques privées et projets locaux de société », Nouvelles pratiques sociales, ID : 10.7202/012194ar
L’opposition aux centrales hydroélectriques privées sur les rivières du Québec, souvent étiquetée comme étant une autre expression du phénomène « pas dans ma cour », a rapidement évolué au cours des dernières années pour devenir un véritable mouvement citoyen motivé par les questions d’équité sociale et intergénérationnelle autour des aspects environnementaux des rivières. Le mouvement de préservation des rivières a contribué à construire socialement un enjeu environnemental majeur que les gouvernements ont été forcés de prendre en considération. Le changement de rationalités qui en résulte est analysé ici par le biais d’un cadre théorique inspiré des théories de l’apprentissage social, puis illustré à l’aide du cas de la préservation et de la mise en valeur du récréotourisme d’eau vive dans la Vallée-de-la-Gatineau.