2005
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Cahiers québécois de démographie ; vol. 34 no. 1 (2005)
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Jean-François Godin et al., « L’intégration professionnelle des nouveaux immigrants : effet de la connaissance pré-migratoire du français et (ou) de l’anglais », Cahiers québécois de démographie, ID : 10.7202/012519ar
Au Québec, on soumet les nouveaux immigrants à une évaluation serrée du niveau de leurs compétences linguistiques (en français ou en anglais), dans le but de sélectionner des candidats susceptibles de réussir leur établissement socio-économique. Pour des raisons sociales et politiques, on accorde une attention particulière à la connaissance du français à l’arrivée, dans le but de favoriser une meilleure participation au marché du travail. Dans cet article, les auteurs examinent l’effet à moyen et à long terme de la connaissance du français et (ou) de l’anglais sur la performance des nouveaux immigrants sur le marché de l’emploi. Pour les analyses, ils ont recours à une enquête longitudinale sur l’établissement des nouveaux immigrants (ENI), décrivant leurs parcours biographiques. L’ENI présente, sur une période de dix ans, les principaux gestes d’établissement (logement, cours, emploi, etc.) de 429 nouveaux arrivants ayant comme destination la grande région de Montréal. On constate essentiellement que la connaissance pré-migratoire du français et (ou) de l’anglais est un facteur temporaire donnant accès aux emplois qualifiés ou mieux rémunérés, mais qu’elle n’a aucune incidence sur la participation au marché du travail.